J’aimerais que quelqu’un pense à moi quelque part

Juil 4, 2022 | Apprendre à se connaitre

11h11. 22h22. Quelqu’un pense à moi.

J’aime tomber sur ces horaires. L’idée que quelqu’un puisse penser à moi quelque part me réjouit.

D’une certaine façon, cela me rassure. Si quelqu’un pense à moi, alors mon existence a peut-être un sens, de la valeur.

Ces pensées me traversent tandis que je regarde un aftermovie d’un événement où je me suis rendue il y a quelques mois. 

Je me surprends à me chercher sur la vidéo alors que je sais qu’il est peu probable que j’y figure.

J’aurais voulu apparaître dessus. 

Pour ainsi dire, j’ai envie de prouver ma présence. 

Montrer que j’y étais, c’est montrer mon existence. 

C’est aussi valider mon besoin d’appartenance. 

  • « Regardez, j’y étais, je fais partie de cette communauté » 

Cette envie de laisser une trace ne passe pourtant pas par l’immortalisation d’un moment sous forme de vidéos ou de photos. 

Mes souvenirs restent. Je sais que j’y étais. Mon ticket d’entrée le prouve. Et pourtant, une part de moi estime que ce n’est pas suffisant. Comme s’il fallait que des personnes valident ma présence. Comme si ne pas être visible signifie que je suis invisible.

Néanmoins, si je ne marque pas les esprits, qu’importe ? 

Mon ego s’offusque que l’on puisse m’oublier. Il s’attriste que les gens ne se rappellent pas de moi. Mon interprétation personnelle est que si j’étais vraiment une personne bien, intéressante, alors ces personnes me garderaient en mémoire. 

Pourtant, 

  • quelle importance dois-je accorder à des individus avec qui le partage n’est plus ?
  • quelle énergie ai-je envie d’allouer à des personnes qui, elles, ont tourné la page ?

Il y a différents types de rencontres. Celles qui sont faites pour durer et celles qui sont éphémères.

Quand bien même certains instants, certaines personnes ne sont que de passages, les moments vécues restent beaux. 

Ces tranches de vie sont mouvantes, succinctes et reléguées dans un coin, au fin fond de mon cerveau.

Cela n’enlève rien au fait que la beauté du moment, elle, est impérissable.

Oublier ne retire en rien l’authenticité et la sincérité d’un moment passé. 

Toutes les relations ne sont pas faites pour durer et c’est ok. 

Notre temps est limité. Ce qui en fait, à mon sens, l’une des ressources les plus précieuses de notre existence. 

C’est pour cela que ce que j’ai réellement envie d’écrire aujourd’hui est de savourer chaque instant. 

Qu’il y ait ou non une preuve numérique de ce vécu, il existe et nous fait naviguer dans cette expérience qu’est la vie avec douceur. 

J’ai envie de vous inviter à sortir du paraître et de la performance pour vous autoriser à simplement être.

Les personnes qui pensent à vous quelque part sont celles qui ont su reconnaître la valeur de votre être. Ce sont d’ailleurs ces personnes là qui sont les plus “dignes” de votre attention.

Notre temps est trop précieux pour courir après l’amour des gens qui ne veulent pas nous en donner.

L’amour est présent partout autour de nous mais nous ne regardons pas toujours au bon endroit. 

Si vous avez envie de changer vos perspectives et vous diriger vers des relations réciproques et savoureuses, cet article est votre signe pour prendre rendez-vous avec moi.