S’ouvrir à l’amour et à l’autre

Juin 28, 2021 | Guérir son coeur, Sortir du célibat

S’ouvrir à l’amour mais aussi à l’autre demande à être prêt.e. à sauter dans le grand bain !

Quand bien même on a envie de construire une belle relation amoureuse, nous n’y arrivons pas toujours. Désert amoureux, rencontres qui n’aboutissent pas, sabotage de relations… Il existe beaucoup de cas de figure qui ne nous permettent pas de se sentir épanoui.e.s en amour.

Ainsi, dans ce nouveau sujet qu’est l’ouverture à l’amour, je vous parle des dispositions favorables qui vont vous permettre de vous ouvrir à l’amour. Aimer et accepter d’être aimé, c’est tout un projet !

Je vous invite donc à écouter cet épisode ou découvrir sa retranscription ci-dessous.

Que signifie s’ouvrir à l’amour ?

S’ouvrir à l’amour est un sujet que j’ai eu à aborder avec plusieurs de mes coaché.e.s dernièrement. Qu’est-ce que j’entends par ouverture à l’amour ? C’est comment être dans des dispositions favorables qui vont permettre de laisser l’amour circuler entre deux personnes.

J’emploi le terme circuler puisque l’amour est une énergie. c’est un pont qui se crée entre deux personnes et qui permet de créer la connexion amoureuse. 

Vous avez peut-être l’impression de faire face à un désert amoureux ou alors de ne jamais tomber en amour.

Ou alors quand c’est le cas, ce n’est jamais réciproque.

Peut-être que vous rencontrez des personnes mais cela vous semble nul et ça n’aboutit pas.

Un autre cas de figure possible, pourrait être le démarrage d’une relation et puis le sabotage quasi immédiat de celle-ci.

Je vais faire une petite précision avant d’aller plus loin, quand j’évoque ces différents cas de figure ou que je parle de sabotage, ça n’a en aucun cas l’objectif de vous faire culpabiliser sur ce que vous vivez ou de vous dire que c’est votre faute si vous n’arrivez pas à trouver l’amour et créer une relation durable.

Faire face à nos différents freins afin de s’ouvrir à l’amour

Ce qu’il se passe en fait, c’est qu’au fil des ans et de nos expériences on va petit à petit se fermer à l’amour pour plein de raisons différentes.

On a peur de revivre le passé, d’être déçu et blessé.

On dresse ainsi des protections tout autour de nous.

Nos peurs elles sont là pour nous protéger de la souffrance.

Cela dit, parfois, notre outil interne de vigilance, il voit le mal partout et lance l’alerte danger à tout va.

Ces peurs peuvent venir saboter le couple, les rencontres et les relations naissantes.

Nos peurs elles vont créer du contrôle. Et le contrôle ça tue la spontanéité et les émotions. Et ça tue aussi l’amour.

L’identification de nos peurs

On va donc devoir identifier nos peurs et faire preuve de courage. C’est-à-dire, agir malgré le fait qu’on ait peur.

Il y a un conflit qui se crée en nous. On veut de l’amour mais on a peur.

Du coup, on peut commencer à se résigner.

On peut en venir à penser que l’amour c’est fait pour tout le monde sauf soi.

Sauf qu’à un moment donné, on souffre de cette fermeture à l’amour. Cela devient donc indispensable d’affronter nos peurs liées aux relations amoureuses. Vous pouvez les lister en complétant la phrase suivante par exemple. 

  • Si je me mets en couple j’ai peur de …

Et essayer de la compléter le plus de fois possible pour aller chercher toutes vos peurs.

L’amour est un droit universel

Je vais vous dire une phrase que je dis beaucoup et que j’ai beaucoup entendu aussi au cours de tout mon apprentissage sur l’amour c’est que :

L’amour est notre droit de naissance.

Absolument tout le monde mérite d’aimer et d’être aimé peu importe l’image qu’on a de soi et peu importe le discours qu’on se porte envers nous-même. J’en parlais dans l’épisode et article sur l’amour de soi.

Il y a une idée véhiculée qu’on doit être bien avec soi-même, s’aimer avant de pouvoir être avec quelqu’un. Et pourtant, si vous pensez cela, vous faites fausse route. 

L’ingrédient fondamental de l’amour n’est pas la confiance en soi.

Parce qu’en fait, les insécurités, les doutes et les questionnements sont des choses qui vont nous permettre de nous ouvrir à la différence de l’autre et surtout de l’accueillir. 

L’ouverture à la différence

Il y a ainsi plusieurs freins auxquels on fait face quand on a envie de vivre une belle histoire d’amour.

J’ai évoqué précédemment les peurs et parmi les autres freins, il peut y avoir une forme de réticence la différence de l’autre.

C’est le fait de rejeter le fait que la personne en face de nous puisse être différente et ne pas partager notre façon de :

  • penser,
  • faire
  • être.

Ce sont les moments où on peut se dire

  • “mais c’est horrible de penser comme ça”
  • “comment c’est possible de réagir de cette manière”
  • “ça devrait être évident de faire ça de cette façon et ce n’est pas à moi de dire à l’autre que c’est comme ça qu’il faut faire”.

Cela peut également donner quelque chose comme “mais c’est totalement illogique de faire les choses de cette manière”.

Souvent quand on a ses phrases là en tête s’ensuit l’affirmation suivante

“Non mais ce n’est pas possible, je ne peux pas être avec quelqu’un qui pense/fait quelque chose comme ça”.

Bien sûr ce sont des exemples de phrases que l’on peut se dire. Dans certains cas, on a évidemment envie de dire next selon la façon de penser. Si je fais face à une personne raciste par exemple, personnellement je n’aurais pas envie de chercher plus loin. 

Je vais vous dire une phrase que j’ai lu récemment et qui a beaucoup de sens. Être différent ne veut pas dire être déficient. Différent ne veut pas dire moins bien. 

Accueillir la différence signifie être capable de faire preuve de curiosité envers l’autre.

C’est autoriser l’autre à être sans lui demander de changer qui iel est pour nous et inversement.

C’est être en capacité de chercher ce qui va être en mesure de nous émouvoir.

La connaissance de soi

C’est précisément là que la connaissance de soi entre en jeu. Puisque si on a une vision erronée ou trop réduite de soi, on aura du mal à voir l’ensemble du paysage et aussi d’accepter que l’autre puisse être différent.

Quand on se connaît soi, nos besoins, nos émotions, nos valeurs, nos goûts etc. On est capable de voir l’image complète que forme l’autre et on voit aussi comment est-ce qu’on peut l’aimer pour des raisons “valides”. Comme l’honnêteté, le respect, la fidélité ou la sensibilité.

Et puisque je parle de raisons valides d’aimer quelqu’un, celai me permet de faire un lien immédiat avec l’idéalisation.

Prendre conscience de notre idéalisation de l’autre

Notre recherche amoureuse peut être déconnectée de la réalité et nos critères vont être non constructifs.

C’est important de sortir de la vision de l’âme soeur qui est dévouée et fait tout pour nous. L’autre n’est pas là pour être à notre service et venir combler tous nos besoins. Nous sommes des êtres humains avec des défauts et des qualités.

On est tous imparfaits et c’est ce qui fait notre beauté. 

Pour s’ouvrir à l’amour, il va falloir lâcher notre vision idéale de l’amour si elle est irréaliste.

Changer ses critères de recherche afin de s’ouvrir à l’amour

Les critères non constructifs c’est tout ce qui est lié, au faire, à l’avoir et au paraître. Le faire c’est la personne doit faire telles activités, aimer l’art, faire du sport etc.

L’avoir c’est avoir un job stable, des bons revenus, beaucoup d’amis.

Et ensuite le paraître c’est bien s’habiller, avoir tel physique, avoir une belle décoration d’appartement.

Quand on regarde ces critères là on peut commencer à recaler des personnes supers parce que par exemple, la personne est, je ne sais pas informaticien et adore son métier mais nous on trouve ça nul, ennuyeux et ça doit surement être un geek.

Je me permets de prendre cet exemple parce que j’ai travaillé dans l’informatique et ce n’est pas ma vision du métier. Et donc là je vous donne des critères non constructifs. A

Qu’est-ce qu’un critère constructif ?

C’est tout ce qui va toucher à l’être d’une personne. Les critères de compatibilité c’est vouloir le même contrat de couple.

Des critères bons à rechercher peuvent être la :

  • loyauté
  • confiance
  • la sincérité

La maturité affective aussi. Il s’agit de rechercher une personne capable de nous écouter, de dialoguer, de nous comprendre et de nous respecter.

Le mythe de la rencontre « naturel »

De même quand on a un idéal, on voudrait que ce soit naturel.

Une rencontre poétique qui surgit au bon moment.

Malheureusement, cette idéal il nous met dans une posture passive où on attend que ça nous tombe dessus.

Il y a des personnes qui vont être sur des applis de rencontre en attendant que la personne en face vienne leur en mettre plein les yeux. Que ce soit LA rencontre. Le signe qu’on attendait. La personne avec qui, tout d’un coup, tout est fluide.

C’est comme si on s’était toujours connu.

Le souci est que pour avoir cette impression, cette sensation, il faut être prêt à se laisser surprendre.

Quand on part avec un à priori de “ça va être nul de toute façon” on est rarement dans une disposition d’ouverture, prêt à se laisser chambouler.

L’amour peut se cacher derrière un démarrage de conversation aussi ennuyeux qu’un « coucou ça va ? ». 

Pour s’ouvrir à l’amour, il faut également changer de posture.

Nos croyances amoureuses

Parmi les autres éléments qui peuvent nous fermer à l’amour il y a nos croyances. Nos croyances vont être des conclusions hâtives qu’on tire du passé. Le souci avec des croyances c’est qu’on se base sur du vécu et on un applique un filtre de généralisation, un filtre de déformation et un filtre d’exagération.

De plus, notre cher ami le cerveau aime confirmer ce qu’il connaît parce qu’il recherche de la cohérence.

Un exemple assez simple à comprendre est que : si par exemple, on croit que tous les hommes sont des connards. 

Il est probable, qu’en amour, on tombe uniquement sur des connards.

Il ne s’agit pas du tout de dire que c’est la faute de la personne de tomber sur des connards. Puisque le problème initial c’est qu’il y ait déjà des connards à la base.

Cependant, cette croyance tant qu’on va pas aller l’ébranler, la faire vaciller et bien malheureusement notre cerveau va chercher à nous confirmer ce qu’on pense et nous maintenir dans le passé. Vous vous doutez qu’en étant maintenu dans le passé c’est compliqué de se construire un joli présent.

Nos croyances peuvent limiter notre potentiel

On a tous des croyances, c’est tout à fait normal. Ce sont ces croyances aussi, qui créent notre vision du monde. Et notre vision n’est pas le monde réel. C’est une vision.

Je vais employer le terme de croyance limitante. Dans le sens où certaines de ces croyances nous empêchent de construire le futur qu’on aimerait. Des croyances en amour il y en a énormément. Que ce soit sur les rencontres, sur le couple, sur l’amour, sur n’importe quel genre. Il y en a aussi sur nous même.

Cela fait un certain nombre de croyances et c’est pour cela que j’en ferais un épisode et article à part entière. Mais donc pour avancer et s’ouvrir à l’amour, il va être nécessaire d’assouplir nos certitudes. Il existe d’autres vérités.

Cela dit, les croyances se créent inconsciemment et donc, il peut être difficile de les repérer soi-même.

Si vous avez envie de les chercher vous pouvez observer d’un oeil neutre ce que vous vivez dans votre vie. Puisque notre vie va démontrer ce à quoi on croit. Nos croyances créent notre réalité. 

Se reconnecter à ses émotions

Et la dernière chose que je vais évoquer pour l’ouverture à l’amour c’est de renouer avec ses émotions.

À un moment donné quand on a beaucoup souffert c’est possible que, pour se protéger, on choisisse de complètement se détacher de nos émotions.

De fait, on va, dans une certaine mesure, se dissocier pour se préserver. Cela peut donner comme réflexion.

  • Je suis passée à autre chose, j’ai fait mon deuil de telle relation puisque quand j’y pense, je ne ressens rien de particulier.

Sauf que c’est possible d’avoir couper l’émotion.

Je vais vous donner un exemple pour que ce soit plus clair. Cela ne concerne pas une relation amoureuse mais une relation d’amour envers un pays.

La déconnexion pour se préserver

J’ai vécu pendant un an au Québec et j’ai eu beaucoup de mal en rentrant en France à faire mon deuil de la vie dans ce pays.

J’avais un grand rêve qui était de retourner vivre là-bas.

Puis les années sont passées, je me suis réconciliée avec ma décision de rester vivre en France.

En tout cas, c’est ce que je croyais notamment parce que je réfléchis beaucoup, je me remets beaucoup en question et quand je repensais à ma vie là-bas je ressentais rien de particulier je pensais sincèrement être passé à autre chose.

Finalement, un jour, j’ai fait une séance d’hypnose. C’était ma toute première. J’y allais sans vraiment savoir pourquoi. Il y avait quelque chose qui n’allait pas très bien dans ma vie mais comme on se le dit souvent quand ça va moyen , c’est qu’il y a pire que nous et qu’on ne devrait pas se plaindre.

Ce qui est ressorti de nos premiers échanges est que je n’avais pas du tout fait mon deuil.

La thérapeute m’a même dit : « Jusqu’à ce qu’à quel point vous êtes prête à vous mentir à vous même ? » et cela m’a fait un énorme choc. 

Les 3-4 jours qui ont suivis on était particulièrement déstabilisant parce que la valve de mes émotions liés à ma vie au Québec venait de s’ouvrir.

J’ai pleuré. Encore et encore pendant les 3, 4 soirs qui ont suivi.

Je me sentais au plus mal. J’étais vraiment désemparée et je ne savais pas quoi faire de moi-même tellement je me sentais au fond du gouffre.

Ce qui s’est passé pendant tout ce temps est que j’avais une coupure émotionnelle.

Malheureusement, avec les émotions c’est tout ou rien. On ne peut pas juste couper le négatif. Donc j’ai supprimé celle qui me faisait souffrir mais j’ai aussi coupé ce qui me faisait plaisir. C’est dans des cas comme ça qu’on peut se sentir un peu vide dans notre vie. 

S’autoriser à (re)vivre

De manière intellectuelle on a envie de vivre une histoire, on a envie de créer quelque chose mais y a rien qui se passe.

Parce que les émotions elles ne circulent pas et c’est ce qui permet de créer le lien.

Par conséquent, pour s’ouvrir à l’amour, il faut aussi se réconcilier avec nos émotions.

Guérir des blessures qu’on cache bien profondément et pour ça en général, c’est beaucoup un accompagnement thérapeutique qui peut aider.

Si on ne veut pas passer par la thérapie, c’est possible d’y aller par l’introspection, tout ce qui va être créativité intuitive.

Le mouvement aussi. Il y a justement une phrase de Tony Robbins

« Motion creates emotion ». Traduction : Le mouvement crée les émotions. 

En résumé, pour s’ouvrir à l’amour, cela demande d’être dans des dispositions qui vont être favorables. C’est-à-dire faire preuve de réceptivité, de sensibilité, d’ouverture, d’écoute et aussi être prêt à accueillir la différence. 

Il faut être capable d’envisager qu’en s’ouvrant l’autre est capable de nous bousculer, nous surprendre et nous enrichir même si on ne s’en rend pas compte instantanément.

Vous désirez vous ouvrir à l’amour mais vous avez des difficultés à gérer cela par vous-même ? Permettez-moi de vous épauler dans votre cheminement. Ce serait une joie.


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