L’amour, le couple… et la parentalité qui s’en mêle

Nov 10, 2025 | Comprendre l'amour, Entretenir l'amour, Podcast, Sauver son couple

Quand il s’agit de parentalité, il est important d’apporter nuance et empathie. Notamment parce que beaucoup de personnes estiment savoir quelles sont les bonnes ou mauvaises manières de faire.

L’arrivée d’un enfant introduit l’éducation, un sujet qui figure parmi les six conflits insolubles fréquents dans les relations amoureuses.

Pour rappel, voici 4 conflits insolubles : 

Cet article parle de parentalité et de ce cinquième conflit insoluble dans le couple. 

Nous allons explorer ensemble les changements liés à l’arrivée d’un enfant et l’impact que cela peut avoir sur le couple. Nous verrons également en quoi l’éducation des enfants peut devenir un conflit insoluble. Enfin, je vous proposerai des pistes pour “bien préparer” l’arrivée d’un enfant, afin que le sujet de l’éducation puisse être abordé de manière plus apaisée au sein du couple.

Par ailleurs, dans cet article, je parle de couples avec deux parents, quels que soient leurs genres. Les couples homoparentaux peuvent très bien fonctionner. Tout comme les couples hétérosexuels. Ce qui compte, c’est avant tout la présence de deux figures parentales stables et fonctionnelles.

L’arrivée d’un enfant dans le couple : une crise potentielle 

L’arrivée d’un enfant change inévitablement une dynamique existante dans le couple. Certaines personnes pensent qu’un enfant ne changera rien. Elles croient pouvoir continuer leur vie habituelle, mais ce n’est pas possible

À partir du moment où un autre être humain entre dans l’équation, il y a du changement. On peut décider de continuer un certain nombre d’activités, de loisirs, de passions etc. Néanmoins, si vous avez l’intention de vous occuper de votre enfant, il y aura du changement. Tout simplement car cet enfant dépendra de vous. C’est un engagement qui est irréversible. Une fois que l’enfant est là, il faut qu’un adulte s’en occupe. 

Si vous pensez qu’avoir un enfant n’a rien changé pour vous, sachez que votre partenaire assume probablement toute la charge. Ou en tout cas, une personne tierce dont la vie a évolué car c’est elle qui prend en charge l’enfant.

Ce n’est pas pour rien que l’arrivée d’un enfant fait partie d’une des phases critiques d’un couple. Quand un enfant arrive, il y a un équilibre déjà en place qui se perd. Les couples durables avancent ensemble grâce à leur capacité à faire face aux changements. Il y a d’ailleurs une statistique qui avance que 25% des couples se séparent après l’arrivée d’un premier enfant. 

Cela vient du fait que les phases de transitions vont naturellement être des phases à risque pour ce dernier. Les changements font appel à la flexibilité, à l’adaptation et à l’ouverture au compromis. 

Les changements liés à l’arrivée d’un enfant 

Avec un enfant, il y a plusieurs paramètres qui évoluent. Le plus évident au tout début, c’est peut être le sommeil. Quand on est fatigué, on régule moins bien ses émotions, on est moins patient ou patiente, on peut être plus irritable et par extension, cela peut se répercuter sur la communication dans le couple ou la gestion de celui-ci de manière plus large. 

Il y aussi plus de charge mentale, qui est partagé adéquatement ou non. Avec l’arrivée d’un enfant, la libido fluctue, le temps qui est dédié au couple évolue également. 

En somme, il y a une très grosse différence entre vivre en couple et vivre en couple avec un ou plusieurs enfants. 

focus sur la connexion émotionnelle

Je souhaite de m’attarder sur un sujet qui souvent amène de la pression au sein de couple après l’arrivée d’un enfant. J’ai nommé la sexualité. Quand on vient tout juste d’avoir un enfant, c’est tout à fait normal d’avoir une baisse de libido. C’est tout à fait normal de ne plus avoir de rapports sexuels. 

Le sujet de la sexualité dans le couple est déjà très présent dans les médias. Un ami qui vient d’avoir un enfant me racontait qu’à la maternité, les sages-femmes cherchaient déjà à rassurer le couple, alors qu’ils n’avaient rien demandé, en leur disant que leur intimité reviendrait.

Comme si le couple ne tenait qu’au travers de cette intimité sexuelle. Il existe plusieurs piliers qui permettent de soutenir le couple. L’arrivée d’un enfant vient développer une connexion émotionnelle plus profonde au sein de la relation. Alors oui, au début, la sexualité est mise entre parenthèses avec l’arrivée d’un enfant. Et c’est tout à fait normal. 

Il y a un temps pour chaque chose. Je vous ai déjà parlé de l’état amoureux par exemple. Cet état, qui génère un cocktail hormonal à l’intérieur de notre corps et qui a pour vocation la reproduction de l’espèce humaine. 

Il y a ainsi un temps pour chaque chose. Il y a un temps pour la reproduction, puis un temps pour élever un enfant et enfin en faire un autre si le souhait existe. Quand un individu s’implique dans l’éducation de son enfant, il y a un message tout naturel qui lui vient qui est “Je m’occupe dans un premier temps de cet enfant, ce n’est pas encore le moment pour en faire un deuxième”.

Au-delà du plaisir qu’elle procure, la sexualité a, d’un point de vue biologique, pour fonction première la reproduction et la perpétuation de l’espèce humaine.

Sexualité et parentalité

La sexualité dans le couple, elle reviendra. Il n’y a pas de règles ou de normes qui imposent qu’à partir d’un certain moment il faut à tout prix que cela revienne. C’est une conversation qui pourra exister dans le couple de façon à ce que vous puissiez retrouver du plaisir et du lien à travers la connexion physique.

Mais avant cela, je pense que cela peut être chouette de mettre son attention sur ce que vous êtes en train de vivre les premiers mois de l’arrivée d’un enfant. Réalisez bien que ce que vous vivez au sein du couple est quelque chose de complètement unique que vous ne partagez avec personne d’autre. C’est un lien très fort. 

Ce qui m’amène à l’éducation des enfants, un potentiel sujet de conflit insoluble au sein du couple. 

Qu’est-ce qu’un conflit insoluble ?

Cela va être des sujets pour lesquels il va être important de trouver un terrain d’entente à double gagnant. On parle alors de trouver un compromis. En ayant bien tête que dans une relation il ne peut y avoir que deux gagnants ou deux perdants face à un sujet de désaccord. 

Un conflit insoluble dans le couple se réfère à une divergence d’opinions, de valeurs ou de besoins entre les partenaires qui résiste aux tentatives de résolution ou de compromis justement. 

Donc contrairement aux conflits plus courants qui peuvent être discutés, négociés et résolus avec le temps, un conflit insoluble va persister, et ce, souvent malgré les efforts conjoints des partenaires pour le résoudre.

Ces types de conflits peuvent être liés à des différences profondes dans la personnalité, dans les valeurs fondamentales, dans les attentes ou même au travers des expériences passées.

C’est pour cela que l’objectif en reconnaissant un conflit comme insoluble n’est pas nécessairement de résoudre le conflit, mais plutôt de développer des stratégies pour le gérer de manière saine et constructive. On essaye chacun et chacune de s’y retrouver au maximum et d’être le moins insatisfait possible. 

L’ensemble des couples avec enfant ne vont pas nécessairement être concernés par cette source de conflit puisqu’il est tout à fait possible d’avoir une vision commune de l’éducation des enfants. Auxquelles cas, vous êtes raccord et c’est super. 

En revanche, pour d’autres familles, il y a des scénarios assez fréquents qui se répètent au travers de l’éducation des enfants. 

Un scénario commun

Ce scénario est celui qui oppose la discipline avec la permissivité. L’un des parents adopte une approche disciplinaire, insistant sur la nécessité de guider l’enfant avec des règles et des limites claires. En face, l’autre parent prône davantage la permissivité, argumentant que l’enfant a besoin d’espace pour explorer et apprendre par lui-même.

Au sein de ces couples, on peut entendre des phases telles que : 

  • « Arrête de couver notre enfant si tu veux qu’il grandisse. » 
  • « Ne sois pas aussi rigide, ce n’est qu’un enfant. »

Vous vous doutez bien qu’au travers de ces approches, chacun est convaincu que la sienne est la meilleure pour le bien de l’enfant. Le dilemme se complique encore plus lorsque l’un des partenaires, fatigué des disputes récurrentes, choisit de se retirer du débat plutôt que de continuer à buter contre un mur apparemment infranchissable. Quand l’un des deux se retire on perd la connexion qui est indispensable pour que le couple soit épanouissant. 

Un autre risque est que chacun choisisse d’imposer son propre mode de fonctionnement et que l’enfant soit perdu au travers de deux discours contradictoires. 

Ou encore que les conflits concernant l’éducation de l’enfant aient lieu devant celui-ci. Quitte à saper l’autorité de l’un des coparents. 

Éducation des enfants et divergences de valeurs

C’est pour cela que ce type de conflit est souvent insoluble. Il vient toucher à quelque chose de profond : nos valeurs.

Prenons un exemple concret : un enfant qui doit faire ses devoirs.

Pour un parent au tempérament plus autoritaire, les devoirs ont une valeur essentielle. Ils incarnent le travail, l’effort, la réussite.
Faire ses devoirs, c’est apprendre la persévérance, la rigueur, le sens des responsabilités.

Pour l’autre parent, plus permissif, la vision est tout autre. Les devoirs peuvent être perçus comme une forme d’enfermement, de conditionnement, voire comme un facteur d’inégalités sociales.
Pour lui ou pour elle, être plus souple sur les devoirs, c’est favoriser l’autonomie, la créativité et l’épanouissement personnel de l’enfant.

Dans ce type de situation, on se heurte à deux valeurs profondes : celle de l’effort et celle de la liberté. Et face à ce genre de divergence, le couple ne tombera sans doute jamais totalement d’accord.

Cela amène alors une question importante :

  • “Est-ce que cette valeur est tellement importante pour moi qu’elle vaut une séparation ?”

Si la réponse est non, tant mieux. Cela signifie qu’il y a une envie commune de chercher un terrain d’entente, un espace où chacun puisse être le moins insatisfait possible.

Parce que, heureusement, des différences de valeurs ne conduisent pas forcément à une rupture. Il est possible de trouver un croisement, une rencontre entre ces valeurs, pour construire ensemble une manière d’éduquer qui serve avant tout le bien-être de l’enfant.

La gestion de ce conflit

Pour ces divergences sur l’éducation des enfants, il est avant tout important de comprendre qu’un enfant a besoin d’encadrement et de liberté. Il n’y a pas un des coparents qui a plus raison que l’autre dans cette situation. 

L’idée est donc d’apprendre à concilier les différences, reconnaissant que la discipline fournit le cadre nécessaire pour l’apprentissage, tandis que la permissivité offre l’espace pour l’exploration personnelle.

C’est plus qu’important de s’entendre sur des principes éducatifs communs, et surtout, ne pas défaire ce que l’autre parent vient de faire. Par exemple : donner ou non une permission, dire devant l’enfant que papa ou maman est trop dure ou trop autoritaire. C’est vraiment important, même essentiel de ne pas saper l’autorité parentale de l’un ou de l’autre. 

Non seulement pour l’enfant mais aussi pour préserver le couple. 

On a le droit de ne pas être d’accord mais l’idéal est d’en parler ensemble, sans les enfants.

Donc paradoxalement, un bon parent est celui qui reconnaît l’importance de l’autre parent, même s’il n’agit pas comme il le voudrait. Cela permet de maintenir une cohérence éducative, malgré les différences, cela renforce la stabilité familiale et favorise un environnement émotionnellement sain dont l’enfant a besoin.

Un enfant va apprendre au travers de différents cadres sécurisés et c’est ce qui lui permettra aussi de développer ses capacités d’adaptation.

Quelques pistes à explorer sur la parentalité

Ce qui m’amène donc à la parentalité au sens plus large et aux éléments que j’ai envie de vous partager pour accueillir au mieux cette expérience de vie au sein du couple. 

Accepter le changement

Quand un enfant arrive, c’est normal de consacrer du temps au bébé. C’est normal que cela amène de nouvelles routines, des ajustements et plus vous arriverez à vous familiariser avec cette idée que désormais vous formez une famille qui n’est plus composée que d’un couple mais aussi d’un ou plusieurs enfants, plus la transition se fera aisément.

Mais aussi quand un enfant arrive, les premières années de parentalité ne représentent pas ce à quoi le couple ressemblera pour toujours. Comme je l’évoquais, effectivement l’intimité physique du couple évolue avec l’arrivée d’un enfant mais cela ne veut pas dire que celle-ci ne reviendra jamais et que votre couple ressemblera pour toujours à un couple avec un enfant de 0 à 3 ans. Je prends cette tranche d’âge comme c’est celle où d’une certaine façon, le couple évolue en fonction de l’évolution de l’enfant.

Accepter l’imperfection

J’aimerais aussi vous dire qu’être parent implique d’être un parent imparfait. Tout comme cela implique de laisser de la place au coparent.

On ne peut pas répondre à 100% des besoins de quelqu’un, y compris de son bébé. C’est irréaliste et inatteignable. C’est donc normal d’être plusieurs à répondre aux besoins de l’enfant. C’est donc normal laisser à chacun et chacune la place de s’impliquer dans l’éducation de son enfant. Et c’est plus que normal que les deux parents s’impliquent.

Être parent amène aussi le fait que, un jour, en tant que parent, on est amené à faire des erreurs, même en ayant les meilleures intentions au monde pour son enfant. 

Ayez conscience que ce n’est pas grave de faire des erreurs car celles-ci peuvent également être source d’apprentissage pour l’enfant. Quand bien même une erreur est faite, il y a un processus de réparation qui se met en route. Le tout c’est de ne pas en faire une règle d’éducation générale et récurrente.

Par exemple : vous criez sur votre enfant un soir parce que votre enfant ne vous écoute pas.

Alors oui, effectivement ce n’est pas un comportement fonctionnel. Pour autant, cela peut arriver qu’un parent soit à bout avec la fatigue, que ce parent ait eu envie de réagir différemment mais qu’à un instant t, il  n’avait pas les ressources nécessaires pour faire différemment. C’est là où je dis qu’il ne faut pas en faire une règle d’éducation générale et récurrente. Si cela arrive ponctuellement, prenez le temps de réparer la situation. Expliquez à votre enfant que votre réaction n’était pas idéale. Montrez-lui que vous ferez différemment la prochaine fois. Ne vous culpabilisez pas d’être irréprochable en permanence.

S’affirmer face à l’extérieur

C’est là aussi où quand on observe des scènes de l’extérieur, on peut émettre du jugement face à des phrases qu’on entend de la bouche de parents vers leurs enfants. Mais la réalité est qu’on n’est pas à leurs places, qu’on n’a pas leur degré de fatigue, qu’on n’a pas leur charges mentales et leurs prises de tête. C’est très probable que ces personnes savent très bien quelles sont les bonnes pratiques pour s’adresser à leur enfant et c’est possible que parfois elles manquent de ressources pour les appliquer.

Ce qui m’amène donc au point suivant : les seuls vrais experts de l’éducation de vos enfants, c’est vous. Plein de gens peuvent vous donner des recommandations, des conseils, des bonnes pratiques. Mais vous êtes les seuls à avoir l’expérience à 100%. Vous pouvez évidemment demander conseil ou ne pas savoir quelque chose mais c’est important aussi de vous faire confiance. D’autant plus si jamais vous souhaitez avoir une éducation qui diffère des standards traditionnels que l’on peut observer. Vous allez partager des choix éducatifs au sein de votre couple et vous allez pouvoir faire corps là-dessus.

Échanger autour de la parentalité au sein du couple

Et en ce qui concerne ces fameux choix éducatifs, s’il vous plaît… parlez-en avant d’avoir un enfant. Balisez le terrain autant que possible.

Bien sûr, il y aura toujours des fondamentaux non négociables, comme par exemple le fait de ne jamais frapper son enfant. Il y aura aussi la différence entre la théorie et la pratique, parce qu’entre ce qu’on imagine et ce qu’on vit au quotidien, il peut y avoir un écart.

Mais malgré ça, c’est vraiment essentiel d’échanger en amont sur votre vision de l’éducation. Parce qu’une fois que l’enfant sera là, ce sera forcément plus difficile d’aborder ces sujets de manière apaisée. Il y aura la fatigue, le manque de sommeil, et avec eux, tout ce qui peut venir réveiller nos défauts, nos automatismes ou nos vulnérabilités.

Je sais que certains couples préfèrent éviter d’aborder ce type de sujet, par peur de créer un conflit. Mais il vaut vraiment mieux un désaccord avant, pour pouvoir s’ajuster, qu’un conflit après, une fois que l’enfant est là.

Échanger autour de la parentalité auprès des proches

De même, il n’y a pas que le couple à prendre en compte : il y a aussi les familles respectives. C’est important de partager votre vision de la parentalité avec vos proches, d’exprimer comment vous souhaitez fonctionner.

Quand j’entends que dans un couple l’un pensait que ce serait la famille ou des nourrices qui s’occuperait de l’enfant alors que l’autre pensait que ce serait uniquement les coparents qui contribueraient à l’éducation de l’enfant, je suis un peu perplexe. Ce sont des sujets vraiment importants à évoquer au préalable. 

Parce que d’une part, à la naissance d’un enfant, le couple est dans une phase de fragilité. Et d’autre part, parce que ce qui vous semble évident, ne l’est pas forcément pour les autres.

Peut-être que vos parents, ou vos beaux-parents, ont déjà une idée très précise de la manière dont ils vont s’impliquer dans la vie de votre enfant, et que cette vision ne correspond pas du tout à la vôtre.

Alors, parlez-en avant. Demandez-vous : 

  • Quelle place souhaitent avoir nos familles respectives ?
  • Quel rôle pour les grands-parents ?
  • Qu’est-ce qu’on imagine, qu’est-ce qu’on souhaite, qu’est-ce qui est important pour chacun de nous ?

Ces conversations permettent d’installer dès le départ un cadre clair qui est au service du couple, de la famille… et surtout, de l’enfant.

Le deuil du couple idéal

Un autre point que j’ai envie d’évoquer est que peut-être que vous allez avoir un deuil à faire avec l’arrivée d’un enfant. 

J’ai nommé le deuil du couple idéal qui parvient à être tout le temps d’accord l’un avec l’autre. Ce n’est tout simplement pas possible d’être en phase sur absolument tous les sujets. Notamment, l’éducation d’un enfant. Je vous l’accorde, ce serait merveilleux que tout soit toujours fluide, facile et naturel dans une relation amoureuse. Néanmoins, cela n’est pas possible. Et bien que cela ne soit pas possible, ce n’est pas un problème en soi, d’avoir des sources de désaccords. 

Ce qui va compter, c’est la façon dont vous choisissez d’aborder ces derniers et l’impact qu’ils vont avoir sur la cohésion et la complicité amoureuse. 

Votre couple peut être satisfaisant ET imparfait. Épanouissant ET imparfait. 

L’intentionnalité du couple

Comme je l’ai évoqué précédemment, l’arrivée d’un enfant chamboule l’équilibre existant au sein du couple. Au début, toute votre attention sera tournée vers l’enfant. Puis, viendra le moment où il sera important de refaire de la place pour le couple. 

N’attendez pas que cet espace se libère comme par magie. Qu’on ait un enfant ou non, on a toujours quelque chose à faire. Si on ne prend pas le temps de remettre de l’espace dans l’emploi du temps pour la relation, ce temps-là ne se révélera pas par lui-même. 

Quand un partenaire ressentira le besoin de plus de connexion, communiquez et recentrez-vous sur le couple. Planifiez, par exemple, un rendez-vous amoureux chaque mois. Pendant ces moments, évitez de parler uniquement des enfants ou de la logistique. Cherchez plutôt à créer une connexion plus profonde.

  • Qui êtes-vous devenus au cours des derniers mois et années ?
  • Quels sont vos rêves et aspirations ?
  • Y a t-il des choses qui vous manquent et que vous aimeriez revivre ?

Prenez ce temps-là, il est important.